Cas clinique n° 7


Madame G., soixante-quatre ans, ouvrière, vient vous consulter pour une lombalgie irradiant dans la fesse gauche et, parfois, le long de la cuisse sur sa face postérieure jusqu'au tendon d'Achille.
Son principal antécédent est un asthme qui justifie parfois la prise de cortisone. Elle a un syndrome de Raynaud depuis sa ménopause, survenue il y a quinze ans. Elle signale par ailleurs qu'elle a eu une tendinite d'Achille gauche il y a deux ans.
La douleur actuelle est apparue il y a huit jours, immédiatement après un effort de soulèvement au cours du travail. Il s'agit d'une douleur lombaire basse, irradiant à la face postérieure de la cuisse et du mollet gauche, et à la plante du pied. Elle est aggravée par les efforts, soulagée par le repos, impulsive à la toux. Elle semble stable depuis le début.
L'examen clinique montre un signe de Lasègue lombaire à gauche à 45°, une colonne lombaire enraidie et douloureuse à la palpation.

Question N° : 1

Quels signes cliniques recherchez-vous à l'interrogatoire ?

  • A - antécédents de lombalgies
  • B - perte des fèces
  • C - syndrome fébrile
  • D - antécédents tumoraux
  • E - perte des urines

Votre réponse :


Question N° : 2

Quels signes cliniques recherchez-vous à l'examen clinique ?

  • A - déficit sensitif du périnée
  • B - abolition du réflexe achilléen
  • C - parésie des releveurs du pied
  • D - abolition du réflexe rotulien
  • E - difficulté à la marche sur le talon

Votre réponse :


Question N° : 3

Quels diagnostics pouvez-vous évoquer ?

  • A - lombosciatique commune
  • B - fracture vertébrale ostéoporotique
  • C - fracture vertébrale pathologique
  • D - lombocruralgie commune
  • E - syndrome de Cockett

Votre réponse :


Question N° : 4


cas clinique
Fig. 23


cas clinique
Fig. 22

Que pensez-vous des radiographies standard lombaires et du bassin de ce patient (fig. 22 et 23) ?

  • A - il s'agit d'un cliché de de Seze
  • B - il existe une fracture vertébrale
  • C - il existe une lombarthrose
  • D - il existe une ostéolyse vertébrale multi-étagée
  • E - il existe une discopathie L5-S1

Votre réponse :


Question N° : 5

Quel est votre diagnostic clinique ?

  • A - lombosciatique commune L5
  • B - fracture vertébrale ostéoporotique
  • C - fracture vertébrale pathologique
  • D - lombocruralgie commune L4
  • E - syndrome de Cockett

Votre réponse :


Question N° : 6

Quelle conduite à tenir adoptez-vous en première intention ?

  • A - prescription d'antalgiques de palier I ou II hors contre-indication
  • B - corticothérapie hors contre-indication
  • C - repos strict au lit d'une semaine
  • D - arrêt de travail de 2 mois
  • E - prescription d'anti-inflammatoire non stéroïdien hors contre-indication

Votre réponse :


Six mois plus tard, le tableau persiste et une aggravation est perceptible depuis quatre mois. Une IRM est réalisée (fig. 24 et 25 ; coupe axiale en L5-S1).


cas clinique
Fig. 25


cas clinique
Fig. 24

Question N° : 7

Que visualisez-vous sur les clichés d'imagerie par résonance magnétique lombaire ?

  • A - hernie postérolatérale L5-S1 gauche
  • B - hernie postérolatérale L3-L4 gauche
  • C - fracture vertébrale L5
  • D - tumeur intrarachidienne en L5
  • E - coupes en pondération T2

Votre réponse :


Question N° : 8

Quel est votre diagnostic clinique ?

  • A - lombosciatique commune sur hernie discale L5
  • B - lombosciatique commune sur lombarthrose
  • C - lombosciatique commune sur fracture vertébrale ostéoporotique
  • D - lombosciatique commune sur hernie discale S1
  • E - lombosciatique sur tumeur intrarachidienne

Votre réponse :


Question N° : 9

À ce stade, quel traitement doit être envisagé ?

  • A - infiltration périradiculaire L3-L4
  • B - chirurgie rachidienne
  • C - prise en charge active en rééducation fonctionnelle
  • D - mise en place d'un corset plâtré antalgique
  • E - traitement par décontracturants musculaires

Votre réponse :


Question N° : 10

Il s'agit d'un accident du travail. Parmi les propositions suivantes lesquelles sont exactes ?

  • A - l'épisode est survenu dans le cadre de l'exercice de sa profession
  • B - un médecin doit établir un certificat initial
  • C - l'employeur doit être averti dans les 24 heures
  • D - l'employeur doit déclarer l'accident dans les 48 heures après en avoir eu connaissance
  • E - le salarié envoie le certificat initial à sa mutuelle

Votre réponse :


Question N° : 11

Quels sont les facteurs de risque non médicamenteux d'ostéonécrose de hanche ?

  • A - hypertriglycéridémie
  • B - hypertension artérielle
  • C - drépanocytose
  • D - maladie d'Alzheimer
  • E - alcoolisme

Votre réponse :