Cas clinique n° 23


Monsieur W., vingt-huit ans, se présentent à votre cabinet pour des lombalgies irradiant à la face postérieure de la cuisse, au mollet puis en arrière de la malléole externe jusqu'au 5e orteil droit. Les douleurs sont apparues à la suite d'un déménagement, il y a soixante-douze heures ; elles sont d'horaire mécanique.
Il est apyrétique et il n'y a pas d'altération de l'état général récente.

Question N° : 1

Quelles sont, parmi les propositions suivantes, les données de l'interrogatoire orientant vers l'origine discale de la douleur ?

  • A - le patient a des antécédents de lombalgie commune et de lumbago
  • B - la douleur est impulsive à la toux
  • C - la douleur suit un trajet radiculaire S1
  • D - le patient a souffert d'un lumbago pendant quarante-huit heures, puis la douleur a irradié selon un trajet S1
  • E - le patient décrit des paresthésies le long du trajet douloureux

Votre réponse :


Question N° : 2

Quelles sont, parmi les propositions suivantes, les données issues de l'examen physique plaidant en faveur de l'origine discale de la douleur ?

  • A - la douleur suit un trajet S1 jusqu'au pied
  • B - il existe une sonnette radiculaire paravertébrale droite à la charnière lombosacrée
  • C - il existe une faiblesse des releveurs du pied
  • D - il existe un signe de Lasègue à 25°
  • E - le réflexe achilléen est aboli du côté droit

Votre réponse :


Lors de l'examen physique vous notez une attitude antalgique lombaire, l'abolition du réflexe achilléen droit, une hypoesthésie au bord externe du pied droit et l'absence de déficit moteur aux membres inférieurs.

Question N° : 3

Concernant la réalisation d'explorations complémentaires dans cette circonstance, quelle est, parmi les propositions suivantes, celle qui est exacte ?

  • A - l'abolition du réflexe achilléen justifie la réalisation d'un scanner lombaire en urgence
  • B - des radiographies du rachis lombaire doivent être réalisées du fait de l'existence d'une attitude antalgique
  • C - si le réflexe achilléen reste aboli après une semaine de traitement médical, un scanner lombaire devra être réalisé en vue d'une intervention chirurgicale
  • D - il est recommandé de ne pas réaliser d'explorations complémentaires
  • E - la réalisation d'un électromyogramme des membres inférieurs est utile pour confirmer l'atteinte radiculaire S1 droite

Votre réponse :


Vous traitez le patient par antalgiques de palier II, AINS et myorelaxant. Vous lui prescrivez également un court arrêt de travail. Dix jours plus tard, il revient vous voir car les douleurs se sont aggravées. De plus, il ne passe plus le pas sur la pointe du pied droit.

Question N° : 4

Quelle est, parmi les propositions suivantes, la mesure adaptée à la circonstance ?

  • A - vous réalisez en urgence une infiltration épidurale lombaire de dérivés cortisonés
  • B - vous prescrivez une corticothérapie orale par prednisone 40 mg par jour et demandez à revoir le patient en consultation une semaine plus tard
  • C - vous adressez le patient à un kinésithérapeute pour la réalisation d'une physiothérapie antalgique
  • D - vous adressez le patient en urgence dans un service hospitalier ou dans un service d'urgences
  • E - vous prescrivez la réalisation d'un scanner lombaire en urgence et vous prenez rendez-vous dans le mois avec un correspondant neurochirurgien

Votre réponse :


Un scanner lombaire est réalisé en urgence (fig. 58).


cas clinique
Fig. 58

Question N° : 5

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?

  • A - le scanner montre un rétrécissement du canal lombaire par arthrose postérieure
  • B - le scanner lombaire est normal
  • C - le scanner montre une hernie discale postérolatérale droite en L5-S1
  • D - la réalisation du scanner en urgence était justifiée par la survenue d'un déficit moteur évalué à 3/5
  • E - le scanner doit toujours être réalisé après des radiographies standard du rachis lombaire

Votre réponse :