Cas clinique n° 21


Madame R., soixante et onze ans, souffrent d'une polyarthrite rhumatoïde qui évolue depuis douze ans mais qui semble bien équilibrée sous méthotrexate et kétoprofène.
Elle se présente en consultation pour une douleur fessière droite.
Le début semble avoir été progressif après une longue marche il y a un mois. Le tableau s'aggrave progressivement.
Elle a fait une radiographie (fig. 53) puis une scintigraphie osseuse (face postérieure [fig. 54]) à la demande de son médecin traitant.


cas clinique
Fig. 53


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Fig. 54

Question N° : 1

Quel diagnostic évoque la scintigraphie osseuse ?

  • A - métastase du sacrum
  • B - sacro-iliite infectieuse droite
  • C - fracture de contrainte du sacrum
  • D - maladie de Paget du sacrum
  • E - plasmocytome du sacrum

Votre réponse :


Elle pèse 64 kg pour 1,58 m. À l'examen, vous notez des déformations des doigts et des avant-pieds en rapport avec la PR. L'extension lombaire réveille la douleur à la fesse droite. Les hanches ne sont pas douloureuses ou limitées à la mobilisation. Pourtant, elle a une boiterie d'appui du côté droit. L'examen neurologique des membres inférieurs est normal. Les pouls périphériques sont présents.
Elle a déjà eu les examens complémentaires suivants :

- NFS : normale ;
- VS : 19 mm ;
- fibrine : 4 g/L ;
- créatininémie : 120 ¼mol/L (elle était à 80 ¼mol/L six mois auparavant).

Question N° : 2

Parmi les propositions suivantes concernant la physiopathologie des fractures par insuffisance osseuse, laquelle est exacte ?

  • A - elle résulte de contraintes mécaniques inhabituelles et répétées appliquées à un os sain
  • B - elle résulte de contraintes mécaniques banales appliquées sur un squelette fragile dans son ensemble
  • C - elle résulte de contraintes mécaniques banales appliquées sur un os pathologique, le reste du squelette étant normal
  • D - elle résulte d'une contrainte mécanique brutale et intense appliquée sur un os normal
  • E - aucune des propositions précédentes n'est exacte

Votre réponse :


Question N° : 3

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des facteurs de risque d'ostéoporose ?

  • A - traitement anti-inflammatoire non stéroïdien prolongé
  • B - antécédent maternel d'ostéoporose
  • C - ménopause survenue à cinquante-deux ans
  • D - polyarthrite rhumatoïde
  • E - tabagisme actif

Votre réponse :


Question N° : 4

Parmi les explorations complémentaires suivantes, lesquelles sont justifiées dans cette circonstance ?

  • A - contrôle de la fonction rénale après une bonne hydratation
  • B - mesure de la calcémie et du taux de PTH
  • C - électrophorèse des protéines sériques
  • D - ostéodensitométrie
  • E - mesure du taux de 25-hydroxyvitamine D

Votre réponse :


L'ostéodensitométrie confirme l'existence d'une ostéoporose et les examens biologiques sont normaux, en dehors d'un taux bas de 25-hydroxyvitamine D.

Question N° : 5

Parmi les propositions thérapeutiques suivantes, lesquelles sont adaptées à cette circonstance ?

  • A - repos relatif évitant la survenue de la douleur
  • B - arrêt du méthotrexate et du kétoprofène dans l'attente du résultat du contrôle de la fonction rénale
  • C - traitement de l'ostéoporose par un bisphosphonate (si le débit de filtration glomérulaire est > 30 mL/min)
  • D - infiltration intrarachidienne de corticoïde
  • E - supplémentation régulière en vitamine D

Votre réponse :


Question N° : 6

Parmi les propositions suivantes, quels sont les critères permettant l'évaluation de l'évolution de la polyarthrite ?

  • A - contrôle de la vitesse de sédimentation globulaire
  • B - nombre d'articulations douloureuses à la palpation
  • C - contrôle régulier du taux de facteur rhumatoïde
  • D - durée de la raideur articulaire matinale
  • E - nombre d'articulations gonflées

Votre réponse :


La déformation des doigts et des pieds n'est pas douloureuse actuellement mais s'aggrave progressivement. La radiographie montre d'ailleurs des déformations (fig. 55 et 56). La patiente est gênée pour s'habiller et enfiler ses chaussures.


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Fig. 55


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Fig. 56

Question N° : 7

De quels professionnels l'intervention serait utile dans cette circonstance ?

  • A - diététicienne
  • B - kinésithérapeute
  • C - orthophoniste
  • D - podologue-orthésiste
  • E - ergothérapeute

Votre réponse :


La dépendance de cette patiente nécessite l'aide d'une tierce personne pour des actes de la vie quotidienne.

Question N° : 8

De quelle prestation sociale peut-elle bénéficier pour l'aider financièrement à embaucher une aide à domicile ?

  • A - indemnités journalières
  • B - allocation personnalisée d'autonomie
  • C - allocation logement
  • D - majoration tierce personne
  • E - chèque emploi service universel

Votre réponse :