Cas clinique n° 17


Monsieur R., âgé de quarante-six ans, a présenté une entorse bénigne de la cheville droite il y a trois mois après une crise d'épilepsie. Après radiographies, il a été traité chirurgicalement. Le chirurgien est surpris par la persistance de douleurs à deux mois d'évolution et vous l'adresse en consultation. Il présente toujours une importante douleur permanente de la cheville. L'examen clinique ne trouve pas de signes inflammatoires locaux. La cheville est stable, non limitée, mais la palpation de l'ensemble de la cheville et du pied droit est douloureuse.
Son seul antécédent est une tuberculose pulmonaire et méningée traitée il y a un an et dont il vient de finir le traitement. L'épilepsie est survenue au décours de cette pathologie.
Des radiographies de contrôle et une scintigraphie sont réalisées (fig. 40 et 41).


cas clinique
Fig. 40


cas clinique
Fig. 41

Les examens biologiques ne retrouvent pas de syndrome inflammatoire.

Question N° : 1

Quel est le diagnostic le plus probable ?

  • A - algoneurodystrophie de la cheville droite
  • B - arthrite de la cheville droite
  • C - nécrose de l'astragale
  • D - fracture du tibia
  • E - pathologie méniscale de cheville

Votre réponse :


Question N° : 2

Quels arguments plaident pour une algodystrophie dans cette observation ?

  • A - atteinte post-traumatique
  • B - atteinte régionale clinique
  • C - atteinte régionale scintigraphique
  • D - déminéralisation régionale
  • E - condensation sous-chondrale

Votre réponse :


Question N° : 3

Demandez-vous un examen complémentaire pour le confirmer ?

  • A - oui, une IRM
  • B - oui, un scanner
  • C - oui, une ponction
  • D - oui, une arthrographie
  • E - non, aucun

Votre réponse :


Question N° : 4

Quelle prise médicamenteuse dans celle qu'il a reçue au cours du suivi pourrait avoir déclenché une algodystrophie ?

  • A - phénobarbital
  • B - paracétamol
  • C - aspirine
  • D - héparine
  • E - anti-inflammatoires locaux

Votre réponse :


Question N° : 5

Quels traitements proposez-vous d'emblée ?

  • A - repos
  • B - rééducation douce
  • C - antalgique
  • D - calcitonine
  • E - pamidronate

Votre réponse :


Question N° : 6

En cas de persistance à trois mois, pensez-vous qu'il serait utile de l'adresser au chirurgien pour qu'il bénéficie d'une arthroscopie ?

  • A - oui pour rechercher une arthrose
  • B - oui pour rechercher une pathologie méniscale
  • C - oui pour rechercher une nécrose
  • D - oui pour rechercher une arthrite
  • E - non

Votre réponse :


Question N° : 7

Quelle est l'évolution prévisible ?

  • A - moins de deux mois
  • B - moins de deux ans
  • C - plus de deux ans
  • D - plus de quatre ans
  • E - plus de dix ans

Votre réponse :


Comme la radiographie vous paraît déminéralisée de façon diffuse en plus de l'atteinte algodystrophique, vous faites un complément d'examens complémentaires. L'ostéodensitométrie révèle un T-score à  4 DS au rachis lombaire.
Vous faites un bilan biologique dont les résultats sont les suivants :

calcémie : 2,68 mmol/L ; phosphorémie : 0,69 mmol/L ;
calciurie : 5,3 mmol/24 h ; phosphaturie : 20 mmol/24 h ;
créatininémie 66 ¼mol/L ; VS : 6 mm ;
électrophorèse des protéines : normale (albuminémie 38 g/L).

Question N° : 8

Quel diagnostic évoquez-vous ?

Votre réponse :


Question N° : 9

Vous penchez finalement pour une hyperparathyroïdie. Quel est l'examen le plus pertinent pour le prouver ?

  • A - dosage de la PTH
  • B - dosage de la TSH
  • C - dosage de la STH
  • D - échographie parathyroïdienne
  • E - scintigraphie des parathyroïdes

Votre réponse :


Question N° : 10

Quels organes peuvent être touchés par la pathologie ?

  • A - os
  • B - tube digestif
  • C - rein
  • D - système nerveux
  • E - musculaire

Votre réponse :


Question N° : 11

Quels signes ECG sont observables ?

  • A - tachycardie
  • B - trouble du rythme
  • C - QT court
  • D - extrasystole
  • E - sous-décalage de PR

Votre réponse :


Question N° : 12

Quel est le principe du traitement que vous proposez à ce patient ?

  • A - traitement par hydratation
  • B - traitement urgent par biphosphonate per os
  • C - traitement urgent par biphosphonate IV
  • D - traitement chirurgical exploratoire systématique
  • E - traitement chirurgical discuté après localisation par échographie et/ou scintigraphie au MIBI

Votre réponse :